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samedi 27 février 2010

Sur le Communisme de Conseils (1) Brève histoire

Nous publions, en trois épisodes, la traduction d’une brève présentation du mouvement du Communisme de conseils par Marcel van der Linden, historien des mouvements sociaux à l’Université d’Amsterdam. Pour des raisons de langue, nous nous sommes basé sur une version déjà traduite en anglais de l'hollandais, pour sa parution dans la revue Historical Materialism vol. 12:4 en 2004 (disponible sur le site http://www.kurasje.org ). Traduire d'une traduction n’est pas ce qu'il y a de mieux mais nous n’avions pas le choix.
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Le Communisme de conseils, parfois aussi nommé gauche communiste ou ultra-gauche - avec quelques inflexions de sens -, est l’oublié de l’histoire officielle du siècle précédent. Les raisons de ce refoulement apparaissent de manière évidente lorsqu’on comprend qu’il a été, dés son origine, irréductible à toute intégration réformiste, synonyme de désintégration du projet révolutionnaire, et critique de la première heure du capitalisme bureaucratique de la mal nommée Union Soviétique.

La présentation qui suit est claire et concise. Elle n’est pas complète évidemment, mais elle nous semble être une bonne introduction. Elle reste un document élaboré par un professeur académique, avec ce que cela comporte de biais dans la démarche même, notamment une certaine stérilisation du mouvement en le transformant en objet. Cela apparaît clairement par la méconnaissance de l’auteur de l’actualité de forces et de groupes héritiers de la pensée et des pratiques du mouvement Communiste de conseils.

A propos de cette première partie historique, nous devons également souligner que van der Linden passe sous silence le rôle, dans le divorce entre Communistes de conseils et Bolcheviques, des échos directs et indirects dénonçant la contre-révolution, autour de 1920 réprimant les soviets en Russie, dont le massacre des marins de Kronstadt mené par Trotski fut l’apogée.

Il ne clarifie pas non plus l’existence du mouvement précédent ce clash. Il mentionne, juste que la Gauche communiste était proche des Bolcheviques avant 1917. C'était notamment par leur critique commune du réformisme parlementaire et leur rejet de l’adhésion de la « gauche » aux va-t-en-guerre, illustré par la conférence de Zimmerwald. Ni le lien étroit entre les principaux acteur du mouvement et la tentative de révolution allemande dite Spartakiste. Encore plus surprenant, l'historien passes sous silence les insurrections conseillistes en Allemagne de l'Est en 1953 et en Hongrie en 1956.

La seconde partie du texte présente plusieurs débats-clefs du mouvement, et la dernière partie est un point assez académique de la recherche historique sur ce mouvement et, plus intéressant, une liste de ressources bibliographiques. Elles seront publiées sous peu.

Bonne lecture.

[Cette traduction est sous licence common creative: toute utilisation non lucrative autorisée, sans modification du texte et en mentionnant son origine et son auteur.]




SUR LE COMMUNISME DE CONSEIL

Marcel van der Linden - 2004


Montée et chute


Comme la société de la Russie révolutionnaire devenait de plus en plus dure dans sa nouvelle forme les années suivant 1918 et le pouvoir politique était de plus en plus concentré – ceci dû en partie à la violence de la guerre et de la crise économique - dans les mains d'une élite bureaucratique, les mouvements oppositionnels ont continuellement émergé, à la fois à l’intérieur de la Russie et à l'étranger, cherchant à inverser le sens de la marée.(1) Karl Korsch en Allemagne, Amadeo Bordiga en Italie et Timofei Sapronov en Russie ont essayé et échoué à former une nouvelle internationale en 1926, par exemple.(2) Durant l’année 1930, l'opposition « Boukharinite » (Heinrich Brandler, Jay Lovestone, M.N. Roy et d'autres) a fait une tentative semblable. L'opposition de la gauche internationale de Trotsky, qui se forme en 1930, menant par la suite à la base de la Quatrième International en 1938, est devenue le plus connu de ces projets.

Une protestation contre les tendances en Russie s’est exprimée très tôt aux Pays Bas et en Allemagne par d’anciens sympathisants des Bolcheviques qui deviendraient plus tard connus sous le nom de « communistes de conseil » - un terme qui a été probablement utilisé à partir de 1921.(3) Les plus charismatiques orateurs de cette protestation étaient l'éducateur allemand Otto Rühle (1874-1943) et deux Néerlandais ; le poète classique Herman Gorter (1864-1927) et l'astronome Anton(ie) Pannekoek (1873-1960). Ces intellectuels avaient initialement été des admirateurs enthousiastes des développements en Russie. Gorter, par exemple, a dédiée sa brochure de 1918 La révolution mondiale « à Lénine », le révolutionnaire qui « s’est élevé au-dessus de tous les autres meneurs du prolétariat » et pour qui « Marx est le seul pair ». Un an après, Pannekoek affirmait toujours, « En Russie, le communisme a été mis en pratique depuis deux années maintenant ».(4)

Mais leur sentiment a rapidement changé. Le motif le plus important de leur retournement a été les efforts de l'Internationale Communiste établie en 1919 pour promouvoir l'exemple Bolchevique comme modèle international. En 1920, Pannekoek publie sa brochure La révolution mondiale et les tactiques communistes, dans laquelle il défend la proposition que les révolutionnaires en Europe occidentale devraient employer une tactique très différente de leurs camarades en Russie. En Europe occidentale, l'influence d'une vieille et expérimentée bourgeoisie a cadenassé chaque niveau de la société. En Russie et en Europe de l'Est, en revanche, la bourgeoisie était encore jeune et relativement faible. Pour cette raison, les ouvriers de l'Europe de l'est subissaient peu de préjudices idéologiques et étaient plus réceptifs aux idées marxistes. En conséquence, la lutte contre les institutions bourgeoises telles que les parlements et les syndicats devait être centrale à l'Ouest.

Dans son pamphlet 'Le gauchisme – une maladie infantile', Lénine a réfuté les positions des ailes gauches communistes hollandaises et allemandes.(5) Il a considéré que Pannekoek (alias K. Horner) et les penseurs proches de lui répandaient la confusion. Tandis qu'il reconnaissait qu'il y avait une « énorme différence » entre « la Russie arriérée » et « les pays avancés d'Europe occidentale », il a considéré la signification universelle de l'expérience russe bien plus importante : « c'est le modèle russe qui indique à tous les pays quelque chose - et quelque chose hautement significatif - sur leur futur proche et inévitable ».(6) En focalisant de manière centrale, « la validité internationale » de « certains dispositifs fondamentaux de notre révolution », Lénine a accentué les contradictions fondamentales au sein du mouvement communiste international. Des discussions intenses ont surgi à l'intérieur des partis communistes d'Europe de l'ouest.

Dans le parti communiste allemand (KPD), ce conflit a été aggravé par un autre développement. La conduite de l'organisation, dirigée par Paul Levi, un associé de long terme de la récente assassinée Rosa Luxemburg, prend la décision à son congrès d'octobre 1919 que tous les membres doivent participer aux élections parlementaires et combattre la bureaucratie des syndicats de l'intérieur des syndicats. Cette nouvelle ligne était, dans la pratique, équivalente à déclarer une scission, puisque l’aile gauche ne pouvait en aucune façon l'accepter. Le résultat, en tous cas, a été que le KPD a perdu environ la moitié de ses cent mille membres en quelques mois. Dans quelques zones, telles que le grand Berlin, le Nord-Ouest (Hambourg et Brême), la Basse-Saxe (Hannovre) et la Saxe Est (Dresde), l'organisation a été quasiment éliminée.

Au début, l'opposition expulsée n'a pas voulu fonder un nouveau parti en propre. Mais, quand la direction du KPD a agi de manière hésitante aux premiers temps de la tentative de putsch de l’extrême droite de Kapp en mars 1920, et a semblé isolée dans les sections militantes de la classe ouvrière, la décision a été prise d’instituer une organisation rivale. Les 4-5 avril 1920, le Parti des ouvriers communistes d'Allemagne (KAPD) a été en conséquence fondé. À son commencement, il avait 38'000 membres. Dès le février 1920, le Syndicat Général Ouvrier (AAUD) avait été fondé, une organisation modelée dans une certaine mesure sur l’Industrial Workers of the World (IWW) des USA, que beaucoup ont vus comme une fédération de syndicat liée au KAPD. Le KAPD s'est épanoui brièvement. Son apogée se situe probablement en août 1920, quand il a eu environ 40'000 membres.(7) Dès lors, le parti a été décimé par une série de scissions et de groupes dissidents. Le coup de grâce est venu en mars 1922, avec la division entre le «courant de Berlin » et un « courant d'Essen ».(8) Vers la fin 1924, les deux groupes ensemble n’avaient plus que 2'700 membres.(9)

Le KAPD a fonctionné au début sur la prétention que le mouvement communiste international pourrait encore être réformé. Mais, quand les tentatives de la délégation du KAPD au troisième congrès du Comintern à Moscou (juin- juillet 1921) de former une opposition de gauche internationale ont échouées, la décision a été immédiatement prise de construire une nouvelle Internationale des ouvriers communistes (KAI, parfois désigné sous le nom de quatrième Internationale), quoiqu'une grande tendance dans le parti (qui deviendrait plus tard le « courant de Berlin ") ait considéré cette initiative prématurée. Au niveau programmatique, la KAI a pris comme point de départ les propositions de Herman Gorter dans sa récente lettre ouverte au camarade Lénine, qui était, en fait, principalement une répétition des arguments de Pannekoek. En dehors de l'Allemagne, la KAI a été principalement soutenu par des groupes politiques très restreints, tels que l'organisation sœur hollandaise KAPN, un groupe britannique autour de Sylvia Pankhurst et le Parti ouvrier communiste Bulgare autour du journal Rabotchnik Iskra.

Dans le mouvement communiste de conseils - qui s’est peu à peu diversifié en raison de la désintégration du KAPD - la critique de la Russie est rapidement devenue plus intense. Le porte-parole de Saxonnie Est, Otto Rühle fut peut-être le premier à conclure que les Bolcheviques n'établissaient pas le socialisme. Rühle avait été un délégué du KAPD au deuxième congrès du Comintern mi-1920, mais il l’avait quitté en protestant avant même que le congrès ait commencé. Une fois de retour en Allemagne, il a livré sa consternation. Les Bolcheviques essayaient d’escamoter une époque entière par le saut direct du féodalisme au socialisme. L’ajournement de la révolution mondiale avait condamné cette tentative à un échec. Les résultats en étaient « une déception épouvantable ».(10) Les Bolcheviques avaient institué un ultra-centralisme qui correspondait complètement au caractère bourgeois de leur révolution.
« Le centralisme est le principe d'organisation de l'époque bourgeoise capitaliste. Par ces moyens, un état bourgeois et une économie capitaliste peuvent être construits. Un état prolétaire et une économie socialiste ne le peuvent pas cependant. Ils requièrent le système des conseils. », Otto Rühle (11).
En peu de temps, cette opinion de Rühle était généralement acceptée dans les cercles du KAPD. Au cours de 1921, le mouvement communiste de conseils a ainsi commencé à se démarquer clairement du communisme officiel. Les points de départ du mouvement peuvent être récapitulés simplement. Premièrement, le capitalisme est en régression et devrait être supprimé immédiatement. Deuxièmement, la seule alternative au capitalisme est une démocratie de conseils ouvriers, basée sur une économie contrôlée par la classe ouvrière. Troisièmement, la bourgeoisie et ses alliés sociaux-démocrates essayent de sauver le capitalisme de son destin au moyen de la manipulation « démocratique » de la classe ouvrière. Quatrièmement, afin d'accélérer l'établissement d'une démocratie de conseils, il est nécessaire de résister de manière consistante à cette manipulation. Ce qui signifie, d'une part, boycotter toutes les élections parlementaires et, d'autre part, systématiquement lutter contre les vieux syndicats (qui sont des organes de gestion commune du capitalisme). En conclusion, les sociétés de type Soviétique ne sont pas une alternative au capitalisme mais, plutôt, une nouvelle forme de capitalisme.

Ces cinq points de départ sont les paramètres dans lesquels les discussions ont eu lieu parmi les communistes de conseils au cours des quatre-vingts dernières années. Il y a une place considérable pour des divergences de vues fondamentales dans ces paramètres. Les différences ont été également soutenues par le déclin continu du mouvement, qui a ramené les communistes de conseil restants à de petits groupes. Dans ces groupes, la discussion théorique interne a souvent été plus importante que le travail politique pratique.

Le communisme de conseils organisé a disparu de la scène en Allemagne après la prise du pouvoir par Hitler en 1933, bien que les groupes soient demeurés actifs dans la résistance.(12) Aux Pays Bas, plusieurs petits groupes se sont développés, un d’eux, le Groupe des communistes internationaux (GIC), a continué de servir de centre coordonné aux discussions internationales jusqu'à la fin des années 1930 et, entre autres choses, a publié un journal (Rätekorrespondenz, 1934-7) jusqu’à sa fin. Plusieurs textes, parus dans les premiers numéros de ce périodique, ont plus tard fonctionné plus ou moins comme plate-forme substantielle du mouvement international. Le premier de ces textes était « L’essor d'un nouveau mouvement de travail » de l'éducateur hollandais Henk Canne Meijer (1890-1962), qui peut être vu à juste titre comme « l’âme » du GIC.(13) Canne Meijer a expliqué que le rôle historique de la totalité du vieux mouvement du travail (composé des partis, des syndicats et des coopératives) a été épuisé et qu'un nouveau mouvement du travail montait à présent, basé entièrement sur une activité prolétaire autonome.(14)

Un deuxième texte influent était les « Thèses sur le Bolchevisme » du journaliste et professeur allemand Helmut Wagner (1904-89). Wagner a caractérisé l'Union Soviétique comme un capitalisme d'Etat sans bourgeoisie, zigzaguant constamment entre les intérêts des ouvriers et des paysans. Les plans quinquennaux et la collectivisation obligatoire n'étaient rien d’autre que des tentatives de garder la contradiction entre ces deux classes sous contrôle par la force.(15) Wagner supposait toujours que les Bolcheviques avaient suivi des politiques incorrectes dans un effort d’établir le socialisme. Anton Pannekoek est venu quelques années après à une conclusion différente, celle que les Bolcheviques avaient effectué une révolution bourgeoise, de sorte que, plutôt que de suivre des politiques incorrectes, ils avaient suivi les seules politiques possibles. Leur seule « erreur » avait été d'imaginer qu'elles étaient le socialisme concret plutôt que le capitalisme.

Un ancien membre du KAPD, émigré aux Etats-Unis en 1926, l’ouvrier métallurgiste Paul Mattick (1904-81), a commencé à construire une opération de lui-même à Chicago au début des années 30.(16) Il était, entre autres, le moteur du journal International Council Correspondence.(17) En Australie, J.A. Dawson (1889-1958) publie le Southern Advocate of Workers' Councils pendant plusieurs années juste après la deuxième guerre mondiale,(18) tandis que Diez édite les textes des communistes de conseils au Chili. De temps en temps, un penseur marxiste indépendant se tourne en direction du communisme de conseils, à l’instar du juriste et philosophe ex-communiste Karl Korsch (1886-1961) à partir du début des années 30.

Le communisme de Conseils a jouit quelques années un peu des feux de la rampe durant le florissant mouvement étudiant des années 60, en particulier en Allemagne, Italie et France. Des textes classiques ont été republiés et les « vétérans » comme Mattick et le journaliste hollandais Cajo Brendel (né en 1915 et peut-être dernier véritable disciple de Pannekoek) étaient des orateurs et des auteurs populaires. Le « vieux » communisme de conseils a été souvent intégré de manière plus ou moins éclectique dans une « nouvelle » théorie ou vision du monde. C'était patent dans le livre de Daniel et Gabriel Cohn-Bendit, Le gauchisme: remède à la maladie sénile du communisme.(19) Avec le déclin des « mouvements de 1968 », le communisme de conseils disparaît également en grande partie une fois de plus, bien que des groupes soient toujours en activité dans divers endroits en Europe occidentale et Amérique du Nord.(20)



Notes :
1. Remerciements à Cajo Brendel, ötz Langkau et aux rédacteurs de ce journal de leurs commentaires sur des versions antérieures de ce document.
2. Voir Riechers 1973, Montaldi 1975, Prat 1984.
3. Kool 1970, P. 575.
4. Horner 1919, P. 495.
5. Herman Gorter a répondu à Lénine dans sa lettre ouverte au camarade Lénine (Gorter 1989 [1920]). Voir également De Liagre Böhl 1978.
6. Lénine 1920, Pp. 21-2.
7. Bock 1993, P. 239.
8. La question des revendications salariales a joué un rôle central dans la scission. Le courant d'Essen a argué du fait qu'il était contre-révolutionnaire de continuer d'exiger des salaires plus élevés. Puisque le capitalisme était à son lit de mort, les demandes économiques pourraient seulement retarder la fin de la vieille société. Il était temps de lutter pour une conquête complète du pouvoir, pour le contrôle de la société dans son ensemble. Le courant de Berlin a continué, en revanche, à souligner l'importance des revendications salariales, parce que les ouvriers avaient besoin de salaires plus élevés dans un moment de forte inflation.
9. Bock 1993, Pp. 319-20.
10. Rühle 1920a.
11. Rühle 1920b.
12. Voir Ihlau 1969.
13. Brendel 1974, P. 259.
14 Canne Meijer 1934.
15. Wagner 1934. En 1936-37, en exil en Suisse, Wagner a augmenté ses « thèses » dans un manuscrit non publié « Les bases des politiques de la force armée Bolchevique : Une contribution à une sociologie du Bolchevisme ». Il a édité des parties de son manuscrit sous le pseudonyme de Rudolf Sprenger. Voir, par exemple, Sprenger 1940.
16. Bonacchi 1977, Dingel 1981.
17. Cette publication a commencé en 1934, à l'origine principalement version de langue anglaise du périodique Rätekorrespondenz du GIC. Il a été retitré Living marxism en 1938 et un nouvel essai en 1942. Sa publication a cessée en 1943. En 1970, Greenwood press a édité une réimpression de fac-similé.
18. Wright 1980.
19. Édité à Paris par Seuil en 1968.
20. Le vétéran communiste de conseil hollandais Cajo Brendel m'a écrit (12 décembre 2001) : « Ces cinq dernières années, j'ai été témoin de l'apparition de groupes communistes de conseil avec leurs propres journaux à Berlin, Lübeck, à Hambourg, à Freiburg, Salzungen, à Cologne, Duisburg et à Oberhausen…. En outre, il y a également des groupes communistes de conseil en France, aux USA et au Canada. Sans compter l'Espagne, l'Italie et la Grèce ». D'ailleurs, je devrais mentionner le Courant Communiste International, une tendance internationale très petite d'origine française, qui n'est pas à proprement parler communiste de conseil, mais qui a une large affiliation.



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